La COPH, la CSMG et la paroisse protestante de Montbrillant vous invitent à:
une célébration oecuménique de l'Espace de Montbrillant, Dimanche 5 février 2012 à 10h,au temple de Montbrillant.
Nous disons au revoir à Jacques Fornerod, et accueillons Soeur Caroline Clarisse.
Avec la pastorale oecuménique des trois communautés et l'abbé Giovanni.
Apéritif à 12h
Possibilité de prendre un repas (sur inscription uniquement)
27/01/2012
Prédication du 22 janvier 2012, de Laurence Mottier
Prédication du 22 janvier 2012, donnée aux HUG.
A partir de l'épître aux Ephésiens 2, 14 à 19.
Dans la nuit du monde
en des sources profondes
je crie vers toi Seigneur et
j'attends ton salut
comme la rosée du matin scintille aux premiers rayons du soleil
comme l'huile parfumée adoucit ma peau et assouplit mon corps
Oui j'attends ta venue Seigneur
Est-il possible qu'en toi se noie l'océan de nos hostilités, de nos guerres secrètes, des massacres d'innocents, de nos plaies ouvertes ?
Est-il possible que notre humanité défigurée et déchirée de mille maux trouve sa paix en toi ?
J'entends les voix du chaos et de la violence qui nous divisent jour et nuit, au près et au loin et ne ne nous laissent aucun repos.
Non, nous ne sommes pas une seule humanité pacifiée, non, nous ne sommes pas une maisonnée de personnes égales en droit et en valeur.
Si le mur de Berlin est tombé, d'autres murs s'érigent ne Israël, en Corée, entre ultra riches et ultra pauvres, entre des privilégiés vivant dans des bulles de confort et de luxe et les laissés-pour-compte qui n'ont que des miettes... ; entre les réfugiés, les sans-papiers et les nationaux qui ont les bons passeports, les bons diplômes ; entre les politiques et leurs peuples, entre les malades et les bien-portants, entre les personnes en situation e handicap mental et les eprosnnes dites « normales » ; entre les croyants de différentes religions et me^me les chrétiens de différentes confessions...
Si le mur rassure, il nous bouche l'horizon, il casse une unité précieuse et fondatrice que nous portons en nous, il fait éclater notre identité commune, en multipliant les cases, les enclos, les catégories...
Certains sont dignes de considération et d'autres pas ou si peu. Certain règnent et beaucoup rament...
On a peur et plus on a peur, plus on est hostile et méfiant, et plus on construit de murs...
Dans la nuit sombre
en des sources profondes
je sonde ta Parole, source du dedans et je cherche une issue, un sens, une brèche dans le mur...
J'écoute la voix de l'apôtre et il y a là, au centre le croix du Christ.
Je me dis : oh non encore des souffrances, encore du sang versé, encore une mise à mort !!! Faut-il encore passer et repasser par là ?
J'écoute la voix de l'apôtre et il dit : Ce qui meurt sur la crois, c'est ce qui nous divise, ce sont les murs de séparation de peurs, c’est la loi qui condamne sans justice, ce sont les préjugés qui rejettent ce qui sont différents de soi, ce qui meurt sur la croix, c'est l'hostilité qui fait de l'autre l'ennemi à abattre, ce qui meurt, c’est mon hostilité, ma haine et mon ressentiment, ce sont nos actes inhumains, brutaux et destructeurs.
Ce que Dieu veut sauver, c'est nous, ce sont des personnes, des hommes, des femmes qu'il recrée, par une nouvelle genèse, en un être nouveau, unifié, pacifié.
La Résurrection est une force de recréation de nos être éclatés et divisés...mais remarquez, Dieu a une drôle de manière de calculer car avec lui, 1 + 1 = 1 !!! pas 2.
De deux, il fait un, il réunit en en tout unique ce que nous nous avons fractionné et fracturé, et ce qui nous semble irréconciliables à vues humaines.
Juifs et Palestiniens, sur une même terre, en un seul peuple....Corée du Nord et du Sud, en une seul nation....Catholiques et protestants dans une même Église... Victimes et bourreaux réconciliés au-delà du mal commis et subi...
Toi Dieu, tu vois ce que nous ne pouvons voir ni concevoir, tu vois au-delà de nos murs les possibilités d'une renaissance
Alors oui, la Résurrection est aussi force de recommencement pour aujourd'hui, pour chaque jour, à chaque étape de nos vies et de l'histoire.
Ce qui est en guerre en nous, dans notre corps, notre esprit, nos relations, ce qui est en guerre au près et au loin, tu veux et tu peux le réconcilier en une nouvelle réalité qui va prendre corps et qui pourra exister en paix avec les autres.
Disque tu fais la paix Seigneur, ce n'est pas d'abord pour nous rassurer en gommant les problèmes, ta paix n’est pas un puissant anesthésique, non, c'est une force de transformation et de retournement souvent inattendu.
Ce que je vois, c’est qu'en faisant mourir l’hostilité sur la croix, tu donnes naissance à une hospitalité nouvelle, inédite, féconde et joyeuse.
Si l'hostilité nous rend froids, durs, intolérants, violents, l'hospitalité elle nous ouvre, nous illumine, nous réchauffe et nous réunit dans une même maisonnée...
Dans la nuit qui s'achève
en des sources profondes
j'entrevois un visage nouveau et lumineux, celui d'un humanité réconciliée avec lui-même et avec Dieu.
La rosée du matin est celle d'un monde nouveau
l'huile parfumée ouvre nos vies à une hospitalité qui accueillie l’autre entièrement et lui donne une vraie place ; et qui se réjouit d'une communion possible
Nous appartenons les uns aux autres
Nous vivons dans une seule réalité : notre maison commune
Nous recevons la paix, une paix ressuscitante qui pointe au-delà de nos peurs vers de multiples possibles à bâtir ensemble.
Amen
A partir de l'épître aux Ephésiens 2, 14 à 19.
Dans la nuit du monde
en des sources profondes
je crie vers toi Seigneur et
j'attends ton salut
comme la rosée du matin scintille aux premiers rayons du soleil
comme l'huile parfumée adoucit ma peau et assouplit mon corps
Oui j'attends ta venue Seigneur
Est-il possible qu'en toi se noie l'océan de nos hostilités, de nos guerres secrètes, des massacres d'innocents, de nos plaies ouvertes ?
Est-il possible que notre humanité défigurée et déchirée de mille maux trouve sa paix en toi ?
J'entends les voix du chaos et de la violence qui nous divisent jour et nuit, au près et au loin et ne ne nous laissent aucun repos.
Non, nous ne sommes pas une seule humanité pacifiée, non, nous ne sommes pas une maisonnée de personnes égales en droit et en valeur.
Si le mur de Berlin est tombé, d'autres murs s'érigent ne Israël, en Corée, entre ultra riches et ultra pauvres, entre des privilégiés vivant dans des bulles de confort et de luxe et les laissés-pour-compte qui n'ont que des miettes... ; entre les réfugiés, les sans-papiers et les nationaux qui ont les bons passeports, les bons diplômes ; entre les politiques et leurs peuples, entre les malades et les bien-portants, entre les personnes en situation e handicap mental et les eprosnnes dites « normales » ; entre les croyants de différentes religions et me^me les chrétiens de différentes confessions...
Si le mur rassure, il nous bouche l'horizon, il casse une unité précieuse et fondatrice que nous portons en nous, il fait éclater notre identité commune, en multipliant les cases, les enclos, les catégories...
Certains sont dignes de considération et d'autres pas ou si peu. Certain règnent et beaucoup rament...
On a peur et plus on a peur, plus on est hostile et méfiant, et plus on construit de murs...
Dans la nuit sombre
en des sources profondes
je sonde ta Parole, source du dedans et je cherche une issue, un sens, une brèche dans le mur...
J'écoute la voix de l'apôtre et il y a là, au centre le croix du Christ.
Je me dis : oh non encore des souffrances, encore du sang versé, encore une mise à mort !!! Faut-il encore passer et repasser par là ?
J'écoute la voix de l'apôtre et il dit : Ce qui meurt sur la crois, c'est ce qui nous divise, ce sont les murs de séparation de peurs, c’est la loi qui condamne sans justice, ce sont les préjugés qui rejettent ce qui sont différents de soi, ce qui meurt sur la croix, c'est l'hostilité qui fait de l'autre l'ennemi à abattre, ce qui meurt, c’est mon hostilité, ma haine et mon ressentiment, ce sont nos actes inhumains, brutaux et destructeurs.
Ce que Dieu veut sauver, c'est nous, ce sont des personnes, des hommes, des femmes qu'il recrée, par une nouvelle genèse, en un être nouveau, unifié, pacifié.
La Résurrection est une force de recréation de nos être éclatés et divisés...mais remarquez, Dieu a une drôle de manière de calculer car avec lui, 1 + 1 = 1 !!! pas 2.
De deux, il fait un, il réunit en en tout unique ce que nous nous avons fractionné et fracturé, et ce qui nous semble irréconciliables à vues humaines.
Juifs et Palestiniens, sur une même terre, en un seul peuple....Corée du Nord et du Sud, en une seul nation....Catholiques et protestants dans une même Église... Victimes et bourreaux réconciliés au-delà du mal commis et subi...
Toi Dieu, tu vois ce que nous ne pouvons voir ni concevoir, tu vois au-delà de nos murs les possibilités d'une renaissance
Alors oui, la Résurrection est aussi force de recommencement pour aujourd'hui, pour chaque jour, à chaque étape de nos vies et de l'histoire.
Ce qui est en guerre en nous, dans notre corps, notre esprit, nos relations, ce qui est en guerre au près et au loin, tu veux et tu peux le réconcilier en une nouvelle réalité qui va prendre corps et qui pourra exister en paix avec les autres.
Disque tu fais la paix Seigneur, ce n'est pas d'abord pour nous rassurer en gommant les problèmes, ta paix n’est pas un puissant anesthésique, non, c'est une force de transformation et de retournement souvent inattendu.
Ce que je vois, c’est qu'en faisant mourir l’hostilité sur la croix, tu donnes naissance à une hospitalité nouvelle, inédite, féconde et joyeuse.
Si l'hostilité nous rend froids, durs, intolérants, violents, l'hospitalité elle nous ouvre, nous illumine, nous réchauffe et nous réunit dans une même maisonnée...
Dans la nuit qui s'achève
en des sources profondes
j'entrevois un visage nouveau et lumineux, celui d'un humanité réconciliée avec lui-même et avec Dieu.
La rosée du matin est celle d'un monde nouveau
l'huile parfumée ouvre nos vies à une hospitalité qui accueillie l’autre entièrement et lui donne une vraie place ; et qui se réjouit d'une communion possible
Nous appartenons les uns aux autres
Nous vivons dans une seule réalité : notre maison commune
Nous recevons la paix, une paix ressuscitante qui pointe au-delà de nos peurs vers de multiples possibles à bâtir ensemble.
Amen
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